L’horlogerie : un marché de l’emploi sous tension

Sommaire

En France et en Suisse, le secteur de l’horlogerie recrute activement. Si des profils classiques sont massivement recherchés, certaines entreprises se tournent de plus en plus vers des professionnels qui disposent de certaines compétences spécifiques. Voici ce qu’il faut savoir sur la santé globale du secteur de l’horlogerie.

Un secteur où les compétences sont recherchées

Dans l’imaginaire collectif, l’horloger est tel un orfèvre qui opère précautionneusement sur une œuvre d’art. La réalité n’est pas bien différente : les horlogers sont des artistes qui fabriquent, entretiennent et réparent des appareils qui mesurent le temps.

Leur rôle est essentiel dans le fonctionnement des montres de Collabswatch, des horloges, des pendules et des réveils. Pourtant, ce secteur rencontre des difficultés de recrutement.

La pénurie de profils qualifiés

Le départ en retraite de nombreux professionnels crée le besoin de nouveaux profils qualifiés. Seulement, le métier d’horloger nécessite des compétences et qualités spécifiques qui ne sont pas toujours disponibles. De plus, les manufactures suisses attirent les meilleurs talents français et européens, laissant une marge de manœuvre réduite aux autres régions.

De même, les salaires parfois bas, le manque de reconnaissance sociale et les conditions de travail exigeant poussent de nombreux diplômés à se tourner vers des domaines connexes.

Compétences techniques : que recherchent vraiment les employeurs

Cela dit, en dehors de la pénurie de profils qualifiés, les difficultés de recrutement s’expliquent également par les compétences techniques désormais recherchées par les entreprises. Naturellement, elles recherchent toujours des horlogers capables de réaliser les tâches suivantes :

  • la lecture des plans macro-mécaniques ;
  • le démontage des montres ;
  • la lubrification des rouages, etc.

Toutefois, les horlogers doivent désormais s’adapter aux nouvelles technologies du secteur, à la digitalisation et à l’utilisation des nouveaux équipements. Ces contraintes réduisent le nombre de profils susceptibles d’occuper certaines postes.

Des offres de formation qui s’adaptent au secteur

En général, le CAP horlogerie fournit les bases du métier. Cependant, il est également possible de travailler dans ce secteur grâce à un Bac pro microtechniques ou à un BTS. Ces différents diplômes offrent les compétences techniques nécessaires pour exercer convenablement le métier d’horloger.

Mais en raison des nouvelles exigences des entreprises du secteur, les professionnels doivent à présent se tourner vers des formations plus poussées. Désormais, les entreprises privilégient les horlogers polyvalents et qui sont capables de travailler aussi bien sur des montres simples que sur des mécanismes plus complexes.

Aussi, les profils capables de s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles contraintes sont grandement appréciés. Par conséquent, il est pratiquement nécessaire d’avoir un Brevet des Métiers d’Art (BMA) ou un Diplôme des Métiers d’Arts (DMA). Ces formations allient les techniques traditionnelles et innovantes pour former des professionnels hautement qualifiés.

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